La Colonie
Le Lieu et Son Histoire
L'emplacement de La Colonie de Trézien
La pointe de Corsen est une traduction de son nom breton, Beg Korzenn, signifiant littéralement la « pointe du chenal étroit», en référence au chenal du Four. À la pointe de la Bretagne, ce chenal, qui porte le nom de son phare emblématique, est un des passages permettant de quitter ou d'accéder à la mer d'Iroise.
Depuis des siècles, le chenal du Four est considéré par les marins comme un des endroits les plus dangereux d'Europe et garde toujours sa réputation sulfureuse de casse bateau.
Au bout du monde et face à l'Océan,
Un voyage en mer d'Iroise
La mer d'Iroise baigne les côtes occidentales du Finistère.
Elle est limitée :
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au nord par l'île d'Ouessant, l'archipel de Molène et la chaussée des Pierres Noires,
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au Sud par l'île de Sein.
Parsemée de récifs, d'îlots et d'îles et agitée par de forts courants provenant d'étroites passes, l'Iroise est ainsi la zone maritime où la densité de phares et balises est la plus importante de France. Le nombre de dangers à parer y est considérable.
« Qui voit Molène voit sa peine, qui voit Ouessant voit son sang, qui voit Sein voit sa fin !… »
Sans même vous déplacer de La Colonie de Trézien, vous aurez la chance de pouvoir observer l'ensemble de ces phares mythiques :
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"Trézien", à 1 Km de La Colonie, à vol d'oiseau,
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"Le Stiff" et le "Créac'h" se dessinent sur Ouessant,
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"Saint Mathieu" et "Kermorvan", à l'entrée du goulet de Brest,
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isolés en pleine mer : "La Jument" et "Kéréon", dans le passage du Fromveur et les "Pierres Noires" au sud-est de l'archipel de Molène,
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et si vous avez de la chance vous pourrez même distinguer "Ar-Men", le phare de l'île de Sein, lorsque la visibilité est bonne.
Vos balades sur le GR34 vous permettront également de découvrir la faune et la flore incroyablement riches. En effet, l'Iroise abrite le quart de la population de mammifères marins des eaux territoriales de France Métropolitaine. Il est d'ailleurs fréquent d'apercevoir des phoques et des dauphins depuis la plage du Corsen ou du GR34.
face à la mer
Alternant côtes rocheuses avec ou sans falaises, dunes et abers, le littoral de l'Iroise est un panorama de rêve, parsemé d'écueils, d'îlots et d'îles !
À l'écart du monde, La Colonie de Trézien prendra le pouls de vos envies pour mettre de l’extra dans l’ordinaire, selon les humeurs de notre Finistère.
Nous avons mis dans la rénovation de ces bâtiments tout ce qui nous tient à coeur, pour co-construire avec vous votre séjour dans notre domaine de réception.
Une histoire qui a débuté en 1891
La colonie et Son Histoire
La construction du premier bâtiment, le Fanal du Corsen ou Phare de Corsen, a débuté en 1891, pour améliorer l'éclairage du chenal du Four. Allumé en 1894 en même temps que le phare de Trézien, le fanal du Corsen est une tourelle en pierre de taille, de 8 mètres de haut. Il était entouré d'un solide mur d'enceinte et disposait de diverses dépendances et magasins ainsi que d'une maison pour son gardien (maison dans laquelle nous vivons désormais).
À cette période, les avaries des bateaux naviguant dans le chenal du Four étaient courantes. Son feu fixe rouge, aligné sur celui de Trézien et de Kermorvan, a été réalisé dans le but de sécuriser ce chenal très dangereux. Il s'est éteint dès 1901 au profit d'un nouveau feu près du sémaphore du Corsen.
Aujourd'hui oublié des cartes maritimes, le fanal du Corsen a pourtant bel et bien compté dans l'histoire maritime du pays d'Iroise !
le Début des
colonies de vacances
Après la première Guerre Mondiale, la Marine envisage son réaménagement en poste radio télégraphique mais finalement le projet est abandonné et en 1922, il est vendu aux enchères à un particulier.
Le particulier en question était le Père Abbé Le Gall. Il lança quelques années après (en 1930) les premières colonies de vacances pour des enfants de la France entière. On l'appelle alors la colonie de Saint Martin. Entre les deux guerres, un premier agrandissement est réalisé sur le mur d'enceinte du fanal et sera d'ailleurs appelé le bâtiment "le Fanal". Mais devant le succès et l’engouement pour ce lieu, un autre bâtiment est construit avant la seconde guerre : le bâtiment " Ty Colo". Ce bâtiment d’envergure (700 m² répartis sur 2 étages) est construit entièrement en pierres récupérées sur la pointe bretonne.
Les colonies de vacances s’arrêteront en 1995.
En 2017, les bâtiments sont rachetés par le couple de propriétaires actuels, à l'Association Saint Martin (dépendante de la paroisse de Saint Martin à Brest) et sont entièrement rénovés pour en faire un domaine de réception.
Une nouvelle histoire commence....
